Accélérer les backfills Data Transfer est possible grâce à Cloud Shell, qui permet de lancer plusieurs jobs en parallèle. Vous évitez ainsi les limites imposées par Google Ads et Facebook Ads sur le temps et la fréquence des backfills, un gain de temps crucial pour les data engineers et analystes.
3 principaux points à retenir.
- Cloud Shell permet d’automatiser et paralléliser les backfills Data Transfer, réduisant drastiquement les délais.
- Les backfills Google Ads sont limités par des intervalles imposés, évitables avec des scripts CLI.
- Pour Facebook Ads, le script Cloud Shell supprime le besoin de déclencher manuellement chaque job de backfill.
Pourquoi les backfills Data Transfer prennent-ils autant de temps ?
Imaginez-vous, un lundi matin, impatient de charger des données cruciales pour votre rapport. Vous cliquez sur quelques boutons et… vous attendez. Et pas juste quelques secondes. Non, plusieurs heures, parfois des jours. Ce qui aurait dû être une simple mise à jour devient un parcours du combattant. Alors, pourquoi diable les backfills Data Transfer prennent-ils autant de temps ?
Le principal frein réside dans les restrictions imposées par les plateformes elles-mêmes. Prenons Google Ads comme exemple : lorsqu’on souhaite backfiller des données, les jobs de transfert sont espacés de 35 minutes. Cela peut sembler acceptable à première vue, mais mettez-vous à l’échelle d’un projet de plusieurs mois. Vous vous retrouvez à jongler avec une charge de travail qui s’étale sur plusieurs jours. Pratique, mais pas idéal. Vous pourriez commencer votre semaine avec un objectif et finir le mois sans avoir terminé votre transfert de données.
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Et que dire de Facebook Ads ? La situation est pire encore ! Imaginez que vous devez backfiller deux mois de données. La plateforme ne vous permet de traiter qu’un jour à la fois, et vous ne pouvez même pas empiler ces jobs dans la file d’attente. Vous êtes donc contraint de déclencher manuellement un transfert toutes les 5 minutes. Cela représente environ 60 actions manuelles si vous souhaitez backfiller deux mois. Même si vous essayez de faire d’autres choses dans l’intervalle, vous vous trouvez à diviser votre attention pendant des heures, ce qui peut finir par être épuisant.
Ces architectures, conçues peut-être dans un passé lointain, entraînent une perte de temps considérable et une surcharge de travail manuel inutile. C’est une danse sans fin où la musique ne s’arrête jamais. À cela s’ajoute le stress de négliger d’autres tâches importantes en attendant que vos données se chargent. Mais attendez, ne désespérez pas ! Une solution existe, et elle pourrait bien se trouver dans des outils comme Cloud Shell. Mais nous y viendrons bientôt.

Comment Cloud Shell révolutionne-t-il la gestion des backfills ?
Vous avez déjà ressenti cette frustration en attendant que des données se chargent, n’est-ce pas ? Que ce soit pour des campagnes Google Ads ou des rapports Facebook, ces longues attentes peuvent peser lourd sur votre productivité. Heureusement, Cloud Shell vient à la rescousse. Cette interface de ligne de commande de Google Cloud Platform n’est pas seulement un gadget, c’est un véritable sauveur qui transforme complètement la manière dont nous gérons les backfills de données.
Imaginez un peu : vous avez deux mois de données à importer et vous êtes confronté à ces horribles limitations de chargement séquentiel. Avec Cloud Shell, vous pouvez contourner ces contraintes et déployer vos tâches de manière quasi simultanée. En d’autres termes, vous êtes en train de réduire drastiquement votre temps d’attente et d’optimiser votre flux de travail. Comment ? En utilisant des commandes gcloud adaptées qui lancent plusieurs jobs de backfill à la fois.
Voici comment ça fonctionne. Tout d’abord, vous allez écrire un script qui exécutera vos commandes gcloud. Ce script doit être conçu pour simplifier l’exécution multiple, en se basant sur les spécificités de vos campagnes. Cela signifie que vous devrez créer des structures logiques pour chacun de vos transferts de données. Prenons par exemple un script pour backfiller vos données Facebook Ads :
#!/bin/bash
# Script pour backfiller les données Facebook Ads
for i in {1..60}
do
gcloud beta bigquery transfers run "facebook_ads_transfer" --start-time=$(date --date="$i days ago" +%Y-%m-%dT00:00:00Z) &
sleep 5
done
waitCe bout de code, que vous pouvez adapter selon vos besoins, va automatiquement démarrer vos jobs de backfill pour chaque jour, avec une pause de 5 secondes entre chaque commande. Cela vous évite le travail manuel lassant d’une exécution répétée. L’astuce réside dans l’utilisation du & qui permet de lancer plusieurs processus en parallèle.
Avec Cloud Shell, vous ne serez plus esclave des horaires de chargement de données. Votre temps est précieux et, comme le disait Benjamin Franklin : « Le temps, c’est de l’argent. » Profitez donc de la puissance de l’automatisation pour contribuer à votre succès !
Quelles bonnes pratiques adopter pour optimiser le backfill via Cloud Shell ?
Ce n’est pas parce que vous utilisez un script que tout va fonctionner comme sur des roulettes. On parle ici de backfilling de données, et croyez-moi, ça peut vite tourner au cauchemar si vous ne prenez pas garde à certaines bonnes pratiques. Accélérer les transferts de données avec Cloud Shell, c’est bien. Mais le faire efficacement et de manière fiable, c’est encore mieux.
Peu importe combien de temps vous avez économisé avec Cloud Shell, une mauvaise gestion des quotas API peut bousiller vos plans. Prenez un instant pour surveiller ces quotas. Avant de lancer un transfert, vérifiez ceux de votre projet sur Google Cloud Platform. Si un quota est dépassé, vous risquez de rencontrer des erreurs, et c’est tout un arrêt sur image pour vos backfills. Soyez proactif. Établissez un calendrier qui respecte les limites imposées.
Ensuite, vous devez garder un œil sur les jobs que vous lancez. BigQuery offre des outils de monitoring qui vous permettent de suivre l’état d’avancement de vos transferts. Utilisez-les ! Vous ne voulez pas de surprises le jour du débriefing. Un job interrompu est un job qui vous fera perdre du temps. Et le temps, comme on le dit, c’est de l’argent.
Il est tout aussi crucial de gérer les erreurs. Imaginez perdre une demi-journée à cause d’une faute de syntaxe dans votre script. Frustrant, n’est-ce pas ? Anticipez ces problèmes en intégrant des mécanismes de relance automatique dans vos scripts. Cela vous permettra de redémarrer un job échoué sans avoir à le faire manuellement.
Voici un petit tableau qui résume les erreurs fréquentes ainsi que des solutions simples pour les éviter :
| Error | Solution |
|---|---|
| Quota API dépassé | Suivre et planifier vos appels API |
| Jobs interrompus | Configurer des alertes et surveiller l’état des jobs |
| Erreurs de script | Tester le script en environnement de développement avant déploiement |
Enfin, si vous souhaitez réussir avec BigQuery, envisagez d’adopter des outils pour suivre l’état de vos jobs. Des solutions comme Google Cloud Monitoring peuvent rendre cette tâche bien plus facile. Méfiez-vous cependant des faux amis : ne laissez pas ces outils vous distraire de votre objectif principal. Ce n’est pas juste une question de temps, mais d’efficacité. Assurez-vous de maximiser vos transferts de données sans compromettre la qualité.
Peut-on généraliser cette méthode à d’autres types de Data Transfer ?
La méthode Cloud Shell et scripting CLI ne se limite pas aux backfills Google Ads ou Facebook Ads. En réalité, elle s’applique à tout type de transfert de données dans BigQuery qui souffre de limitations similaires. Alors, pourquoi stagner à essayer de jongler avec des contraintes manuelles alors qu’un simple script peut vous libérer de cette monotonie ?
Imaginons un instant un scénario courant, disons le transfert de données provenant de sources tierces comme des systèmes CRM ou des outils d’e-mail marketing. Trop souvent, ces processus sont entravés par des limitations de fréquence ou de volume. Vous avez peut-être déjà ressenti cette frustration lorsque, après une longue attente, l’étape de transfert vous oblige à recommencer la danse des déclencheurs manuels encore et encore.
Utiliser le Cloud Shell pour automatiser ces backfills peut véritablement transformer votre manière de travailler. Voici comment adapter un script pour d’autres sources :
- Identifiez les spécificités de chaque type de transfert, comme la fréquence de la mise à jour et les volumes de données
- Écrivez un script qui boucle sur les périodes souhaitées, et qui utilise des commandes BigQuery adaptées à votre source de données
- Testez-le sur une période réduite avant de l’exécuter sur l’ensemble de vos données
Voici un exemple de script simple adapté à un transfert de données générique :
for i in {1..60}; do
bq transfer run
sleep 300 # attente de 5 minutes avant le prochain job
doneAvec un peu de créativité, vous pourriez transformer une série de tâches manuelles en un processus automatisé et soigné. Le gain de temps est colossal. Si vous y réfléchissez bien, #le_chaînon_manquant entre une journée frustrante et une productivité max, c’est l’automatisation.
En exploitant la flexibilité de Cloud Shell, vous ne vous contentez pas d’accélérer le processus, vous créez un système robuste qui peut s’adapter à l’évolution de vos besoins. Et qui sait, peut-être que vous découvrirez des données que vous n’aviez jamais envisagées d’explorer auparavant, grâce à cette approche systématique et efficace.
Alors, prêt à booster vos backfills Data Transfer avec Cloud Shell ?
L’utilisation du Cloud Shell pour accélérer les backfills des Data Transfers est un levier puissant rarement exploité. En contournant les restrictions temporelles imposées par Google Ads ou Facebook Ads, vous gagnez un temps précieux et libérez vos journées d’une activité manuelle fastidieuse. Cette méthode apporte efficacité et robustesse, s’intègre parfaitement dans une stratégie data moderne, et conserve toute la flexibilité nécessaire pour gérer de très gros volumes. Adopter ce workflow automatisé, c’est s’assurer un avantage concurrentiel net, en permettant aux analystes et data engineers de se concentrer sur l’analyse et non sur la gestion irréfléchie des pipelines.
FAQ
Pourquoi les backfills Data Transfer sont-ils aussi longs sans Cloud Shell ?
Qu’est-ce que Cloud Shell apporte dans la gestion des backfills ?
Peut-on automatiser entièrement le backfill des données ?
Cette technique fonctionne-t-elle avec d’autres sources Data Transfer ?
Quels sont les risques à gérer lors d’un backfill automatisé ?
A propos de l’auteur
Franck Scandolera, Analyste et Engineering Data depuis plus de 10 ans, accompagne agences et entreprises dans l’optimisation des workflows data. Responsable de l’agence webAnalyste et formateur, il maîtrise les problématiques liées à l’ingestion, à la modélisation dans BigQuery, et à l’automatisation via le cloud. Son expérience sur GA4, Google Tag Manager, et BigQuery le rend particulièrement légitime sur les solutions techniques comme le backfill via Cloud Shell.







