Comment créer un tableau de bord analytics efficace dans Google Sheets ?

Créer un dashboard dans Google Sheets permet d’analyser rapidement vos données, suivre les KPIs essentiels et prendre des décisions grâce à des visuels dynamiques et interactifs, sans maîtrise technique avancée. Cette méthode agile s’adapte à tout projet et business.

3 principaux points à retenir.

  • Organisez vos données : données propres, valides et datées sont la base.
  • Choisissez des visuels pertinents : scorecards, courbes, barres ou camemberts selon l’analyse attendue.
  • Ajoutez des slicers pour rendre votre dashboard interactif, filtrant dynamiquement les données.

Comment préparer et organiser les données dans Google Sheets ?

Pour construire un tableau de bord efficace, la première étape cruciale est de bien préparer et organiser vos données dans Google Sheets. Qu’est-ce que cela implique au juste ? Commençons par le début : importez vos données sous forme de tableau, sans cellules vides ni formats incohérents. Un tableau structuré est le fondement même d’une analyse réussie.

Pour garantir cette cohérence, utilisez la fonction de validation des données. Cela vous permet de créer des menus déroulants pour les catégories ou les statuts, ce qui vous évite d’avoir des incohérences dans vos entrées. Par exemple, au lieu d’écrire « en cours », « En Cours » ou « en Cours », vous standardisez l’entrée avec un menu déroulant. Simple, mais super efficace !

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Ne sous-estimez pas l’importance d’une colonne pour les dates ou un timestamp. Cela vous permettra de suivre et d’analyser les tendances au fil du temps. Imaginez que vous suivez des ventes mensuelles, sans champ de date, il sera difficile d’extraire des informations pertinentes.

Pour importer un fichier CSV dans Google Sheets, suivez ces étapes : ouvrez Sheets, sélectionnez « Fichier », puis « Importer », et choisissez votre fichier. Si vous devez connecter Google Sheets à une source externe, cela peut nécessiter l’utilisation de connecteurs ou d’API. Soyez attentif à ce point, car la connexion à une source externe peut entraîner des erreurs de données si ce n’est pas fait correctement.

En parlant d’erreurs courantes, assurez-vous que vos formules ne comportent pas de références circulaires et que vous n’apportez pas de modifications après avoir saisi des données. Cela pourrait fausser vos résultats. Un autre conseil est de toujours conserver une copie de sauvegarde de vos données avant de faire des manipulations importantes.

Voici un tableau récapitulatif des bonnes pratiques pour l’organisation des données :

  • Structure tabulaire : pas de cellules vides, pas de formats incohérents.
  • Menus déroulants : standardiser les entrées avec la validation des données.
  • Champ de date : essentiel pour l’analyse temporelle.
  • Importation correcte : utiliser « Fichier » > « Importer » pour les CSV.
  • Éviter les erreurs courantes : vérifier les références et garder des sauvegardes.

En respectant ces pratiques, votre tableau de bord sera non seulement propre, mais il facilitera aussi toutes les analyses que vous voudrez y faire. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur la création de tableaux, n’hésitez pas à jeter un œil à cet article ici.

Quels types de graphiques utiliser pour visualiser mes données ?

La visualisation des données est cruciale pour interpréter rapidement les KPIs et repérer les tendances. Lorsque tu construis un tableau de bord dans Google Sheets, le choix du type de graphique est fondamental. Voici les principaux types que tu peux utiliser :

  • Scorecards pour les KPI uniques : Idéal pour afficher un chiffre clé, comme le chiffre d’affaires du mois. Pour cela, sélectionne la cellule contenant le KPI, clique sur « Insertion » > « Graphique » et choisis « Scorecard ». Personnalise les couleurs pour les rendre attractives.
  • Courbes pour l’évolution dans le temps : Utiles pour montrer des tendances. Sélectionne tes données en deux colonnes : une pour le temps, l’autre pour les valeurs. Opte pour « Graphique linéaire » dans les options. Assure-toi de bien étiqueter les axes pour une lecture claire.
  • Barres ou colonnes pour comparer des catégories : Parfait pour la comparaison entre différentes magnitudes. Sélectionne les données, puis choisis « Barres » ou « Colonnes » dans l’outil graphique. Personnalise avec des couleurs distinctes pour chaque catégorie.
  • Camemberts pour les parts relatives : Bon pour visualiser des proportions. Choisis « Camembert » après avoir sélectionné vos données. Attention à ne pas créer trop de sections, sinon ça devient confus pour le lecteur.

Chaque type de graphique a ses propres usages, et la personnalisation de l’apparence est essentielle pour une lecture claire. Un design propre améliore la compréhension des données.

Si tu souhaites automatiser la mise à jour d’un scorecard avec Google Apps Script, voici un exemple simple :


function updateScorecard() {
    var sheet = SpreadsheetApp.getActiveSpreadsheet().getActiveSheet();
    var range = sheet.getRange("A1"); // Cellule avec le KPI
    var value = // Ton calcul ici
    range.setValue(value);
}

Ce code mettra à jour la cellule A1 avec le nouveau KPI que tu calcules.

Pour éclairer tes choix de graphiques, voici un tableau comparatif :

Type de graphiqueUsageIdéal pour
ScorecardAfficher un KPI uniqueChiffres d’affaires, performances
CourbeMontrer l’évolutionTendances sur plusieurs mois
Barres/ColonnesComparer des catégoriesVentes par produit, clients actifs
CamembertVisualiser des partsRépartition des ventes, budget

Choisis le bon type de graphique pour que ton tableau de bord soit non seulement informatif, mais aussi visuellement engageant.

Comment rendre mon dashboard interactif avec des filtres ?

Rendre votre tableau de bord interactif avec des filtres, ou « slicers », dans Google Sheets est un moyen efficace d’améliorer l’expérience utilisateur. Pourquoi ajouter des slicers ? Tout simplement parce qu’ils permettent à vos utilisateurs de filtrer les données en fonction de critères comme la région, la catégorie ou la date, ce qui rend l’analyse plus rapide et plus ciblée.

Voici un mini-tutoriel étape par étape pour les intégrer :

  • Étape 1 : Sélectionnez la plage de données que vous souhaitez utiliser pour vos graphiques.
  • Étape 2 : Allez dans le menu « Données », puis cliquez sur « Slicer ». Cela vous permettra d’ajouter un nouveau slicer à votre feuille.
  • Étape 3 : Dans la fenêtre qui s’affiche, choisissez la colonne que vous souhaitez utiliser comme filtre, par exemple « Région ».
  • Étape 4 : Une fois le slicer ajouté, vous pouvez le redimensionner et le déplacer où bon vous semble. Assurez-vous qu’il est facilement accessible pour les utilisateurs.
  • Étape 5 : Pour connecter le slicer à vos graphiques, cliquez sur le slicer, puis sur le menu contextuel qui apparaît. Sélectionnez « Connecter des graphiques » et choisissez les graphiques que vous voulez filtrer.

Les impacts des slicers sur vos graphiques connectés sont immédiats : lorsque les utilisateurs appliquent un filtre via un slicer, tous les graphiques liés se mettent à jour en temps réel, rendant la visualisation des données beaucoup plus intuitive.

Cependant, attention à la surcharge visuelle ! Voici quelques conseils pour choisir les bons filtres :

  • Ne mettez en place que les filtres pertinents pour votre analyse. Trop de choix peuvent perdre l’utilisateur.
  • Utilisez des titres clairs et succincts pour vos slicers afin que les utilisateurs sachent immédiatement ce qu’ils filtrent.
  • Évitez les couleurs trop flashy : elles peuvent distraire de l’information essentielle. Optez pour des teintes harmonieuses qui s’intégreront à votre design global.

Pensez surtout à vos utilisateurs. Un dashboard doit être à la fois informatif et convivial. Bien configuré, un slicer peut transformer un tableau passif en un outil dynamique et interactif.

Comment assembler et optimiser un dashboard clair et professionnel ?

Créer un tableau de bord analytics dans Google Sheets, c’est bien. Mais pour qu’il soit vraiment efficace, il faut penser à son organisation. Tout commence par une nouvelle feuille dédiée exclusivement au dashboard. Cela permet de centraliser toutes vos visualisations et filtres sans vous disperser ou encombrer vos autres données.

Un bon tableau de bord doit être synonyme de clarté. Ce qui signifie que les titres doivent être explicites. Par exemple, au lieu de « Ventes », optez pour « Ventes par produit en Q3 ». Cela permet à quiconque de comprendre immédiatement le sujet traité. Organisez les informations par thématique : regroupez les KPIs de performances ensemble, les métriques de marketing à part, etc. L’alignement des graphiques est primordial : un tableau de bord désordonné fatiguera votre utilisateur. Pensez également à laisser des espaces aérés entre les sections pour éviter la surcharge cognitive.

Les KPIs (Key Performance Indicators) doivent ressortir. Vous pouvez utiliser des couleurs vives ou des polices plus grandes pour les mettre en avant. Par exemple, si un KPI crucial comme la « Croissance des ventes » doit être consulté en un coup d’œil, assurez-vous qu’il soit bien positionné et visuellement distinct. Utilisez des couleurs cohérentes pour représenter des valeurs similaires ; par exemple, le vert pour les chiffres en hausse, le rouge pour ceux en baisse.

En ce qui concerne l’aspect graphique, évitez de tomber dans le flashy. Choisissez des couleurs qui facilitent la lecture et n’effraient pas vos utilisateurs. Utilisez des polices courantes comme Arial ou Calibri pour garantir la lisibilité. Chaque graphique doit être accompagné de labels clairs pour que tout le monde puisse comprendre à quoi il correspond sans devoir déchiffrer des légendes compliquées.

Voici un tableau des erreurs courantes à éviter lors de la mise en page d’un tableau de bord :

  • La surcharge d’informations
  • Des titres vagues
  • Un manque d’espaces vides
  • Des graphiques sans légende
  • Des couleurs qui ne se marient pas

Si vous êtes en panne d’idées, voici une ressource utile pour vous aider à peaufiner vos visuels : une vidéo incontournable. Suivez ces conseils pour donner à votre tableau de bord un aspect professionnel et clair qui saura convaincre vos interlocuteurs. En y ajoutant votre touche personnelle, il pourra véritablement devenir un outil de décision puissant.

Prêt à construire votre propre dashboard Google Sheets puissant et simple ?

Google Sheets est un outil sous-estimé pour créer des dashboards efficaces, accessibles et personnalisables. En maîtrisant la préparation de vos données, le choix judicieux des graphiques, et en ajoutant de l’interactivité avec des slicers, vous transformez vos données brutes en insights actionnables. Le tout sans investir dans des outils complexes ni coder intensivement. Avec une mise en page soignée, votre dashboard deviendra un levier décisionnel quotidien, fiable et agile.

FAQ

Comment importer mes données dans Google Sheets pour un dashboard ?

Vous pouvez importer directement un fichier CSV via Fichier > Importer, ou connecter Google Sheets à des services externes comme Google Analytics ou Salesforce via des connecteurs. Assurez-vous que vos données sont propres et bien formatées pour éviter les erreurs dans les graphiques.

Quel type de graphique est le plus adapté pour suivre des KPIs clés ?

Les scorecards sont idéales pour afficher rapidement une métrique unique comme le chiffre d’affaires ou le nombre de ventes. Elles offrent une lecture claire et immédiate, ce qui facilite le suivi des KPIs essentiels.

Qu’est-ce qu’un slicer et comment ça fonctionne ?

Un slicer est un filtre interactif qui permet aux utilisateurs de sélectionner des critères (exemple : région ou catégorie) pour filtrer les données visibles sur tous les graphiques connectés simultanément, rendant le dashboard plus flexible.

Peut-on automatiser la mise à jour des dashboards dans Google Sheets ?

Oui, en connectant Google Sheets à des sources de données dynamiques ou via Apps Script pour automatiser l’import des données, votre dashboard se mettra à jour automatiquement à chaque changement des sources.

Comment organiser efficacement la mise en page d’un dashboard dans Google Sheets ?

Regroupez les graphiques par thème, alignez-les pour une lecture fluide, ajoutez un titre clair et variez les formats de graphiques selon les données. Limitez la surcharge visuelle et utilisez les couleurs à bon escient pour mettre en valeur les KPIs.

 

A propos de l’auteur

Je suis Franck Scandolera, consultant et formateur expert en Web Analytics, Data Engineering et Automatisation, avec plus de dix ans d’expérience à transformer des données en outils clairs et performants. Responsable de l’agence webAnalyste et de « Formations Analytics », j’accompagne mes clients dans la mise en place de dashboards sur-mesure, combinant robustesse technique et simplicité d’usage, notamment avec Google Sheets et les outils low-code/no-code.

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