Comment débuter en data science avec des projets simples et fun ?

Les meilleurs apprentissages en data science passent par la pratique. Ces 5 projets accessibles balaient toute la chaîne, de la collecte à la modélisation et au déploiement. Prêt à transformer la théorie en résultats concrets ? On y va, pas à pas.

3 principaux points à retenir.

  • La data science s’apprend en faisant, pas seulement en lisant.
  • Un workflow complet inclut nettoyage, analyse, visualisation, feature engineering et déploiement.
  • Chaque étape nécessite des outils adaptés et une compréhension claire des enjeux concrets.

Pourquoi le nettoyage des données est-il crucial dès le départ

Le nettoyage des données, oh là là! C’est l’étape que beaucoup de débutants négligent, mais franchement, c’est le cœur de votre projet de data science. Sans des données bien nettoyées, autant tenter de décoller avec un avion en papier : ça ne va pas très loin, n’est-ce pas ? Le cadre CLEAN de Christine Jiang est ici pour sauver la mise. Correction des erreurs, standardisation, documentation et itération : voilà les quatre piliers que vous devez garder à l’esprit. Chaque petit détail compte.

Imaginons que vous ayez un ensemble de données avec des valeurs manquantes, des incohérences et des doublons. Que se passe-t-il si vous lancez l’analyse sans corriger ces problèmes ? C’est un peu comme cuisiner sans vérifier si les ingrédients sont encore comestibles. Vous risquez de vous retrouver avec des résultats biaisés, inutilisables, et franchement, c’est la dernière chose que vous voulez lorsque vous présentez vos conclusions.

Il est également crucial de faire la distinction entre les problèmes solubles et insolubles. Une valeur manquante peut souvent être comblée, mais un doublon doit être supprimé. La gestion des étiquettes mal orthographiées est un défi que vous pourrez souvent surmonter. Par exemple, prenons une colonne de pays avec des entrées « États-Unis » et « E-U ». Ces incohérences doivent être rectifiées pour garantir une analyse précise et significative.

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Apprendre à utiliser Looker Studio vous permet de transformer des données complexes en insights clairs et actionnables. Que ce soit pour améliorer la collaboration au sein de votre équipe, personnaliser vos rapports, accélérer l'analyse de données ou intégrer facilement d'autres outils Google, Looker Studio est une compétence précieuse pour tout professionnel souhaitant tirer le meilleur parti de ses données.

Voici un exemple simple en Python pour illustrer cette démarche :

import pandas as pd

# Créer un DataFrame avec des données mal nettoyées
data = {'pays': ['France', 'E-U', 'État-Unis', 'France', None, 'Allemagne', 'E-U'],
        'valeur': [100, 200, 300, 100, 400, None, 200]}
df = pd.DataFrame(data)

# Remplacer les valeurs incohérentes
df['pays'] = df['pays'].replace({'E-U': 'États-Unis', 'État-Unis': 'États-Unis'})

# Gérer les valeurs manquantes
df['valeur'] = df['valeur'].fillna(df['valeur'].mean())

print(df)

Avec ce code, vous voyez comment nettoyer votre DataFrame en remplaçant les valeurs incorrectes et en gérant les valeurs manquantes en les remplaçant par la moyenne. Vous pouvez explorer plus de méthodes de nettoyage pour obtenir des résultats encore plus solides.

Comment explorer efficacement vos données avec Pandas

L’analyse exploratoire de données (AED) est une étape cruciale du voyage en data science. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de comprendre la structure et les tendances cachées sans se lancer dans la modélisation. Imaginez-vous fouiller dans un coffre-fort plein de trésors : l’AED, c’est votre lampe torche et votre carte au trésor réunies ! Cela vous aide à éclairer les zones d’ombre et à dégager des pistes sans les artifices des algorithmes.

Avec Pandas, ce n’est pas sorcier. Voici quelques méthodes clés à retenir :

  • Résumé statistique : un premier coup d’œil sur vos données vous permet de détecter les tendances générales. Utilisez df.describe() pour obtenir un aperçu rapide des stats de base, comme la moyenne, l’écart-type, et les quartiles.
  • Détection des valeurs manquantes : identifier les trous dans votre dataset est essentiel. Avec df.isnull().sum(), vous pouvez rapidement découvrir combien de données vous manque.
  • Analyse des distributions : comprendre comment vos données sont réparties est fondamental. Les histogrammes, par exemple, vous aident à visualiser cela. Utilisez df['colonne'].hist() pour créer un histogramme simple.
  • Corrélations : il est crucial de connaître les relations entre les variables. df.corr() vous fournira une matrice des corrélations, vous permettant d’identifier les variables à forte corrélation.
  • Visualisation initiale : utilisez Seaborn pour des graphes plus élégants. Par exemple, pour un nuage de points, sns.scatterplot(x='colonne_x', y='colonne_y', data=df) est un bon point de départ.

Cette phase d’exploration va beaucoup plus loin que des simples chiffres bruts. Elle vous guide vers les choix méthodologiques à venir : identification des outliers, compréhension des gammes de valeurs, et anticipation des éventuels biais. En d’autres termes, c’est le fondement sur lequel bâtir votre projet. Sans une bonne AED, vous risquez de vous retrouver dans un marécage de données sans savoir qu’elles contaminent vos résultats. Se plonger dans vos données en profondeur vous fournira les insights nécessaires pour la suite. Plus qu’un exercice, c’est un art qui se perfectionne avec la pratique. Pour peaufiner vos compétences, n’hésitez pas à consulter ce tutoriel sur Pandas.

Quelle valeur ajoutée apporte la visualisation interactive avec Plotly

La visualisation des données, c’est le point d’entrée pour saisir des informations complexes et les rendre digestes. On le sait tous : un graphique bien conçu peut faire passer une idée bien plus efficacement qu’un long discours. Imaginez-vous en train de présenter des résultats à une réunion. Montrez des graphiques ennuyeux en papier versus des graphiques interactifs qui attirent l’œil. Le choix est vite fait !

Et c’est là qu’intervient Plotly, un outil qui permet de créer des graphiques interactifs captivants. Sa force ? Il surpasse les graphiques statiques classiques en offrant une expérience dynamique qui capte l’attention et stimule l’interaction. Vous pouvez explorer les données de manière intuitive plutôt que de rester figé, ce qui change totalement la donne, que ce soit pour de la présentation de projets ou prise de décisions basées sur des données. Plotly permet d’offrir des visualisations telles que des barres, des scatter plots ou des heatmaps, enrichies de détails comme des axes temps, des filtres, et bien plus encore.

Le processus est fluide : vous commencez par charger vos données, puis vous choisissez le type de graphique le plus adapté à vos résultats. Voici un exemple : imaginez que vous voulez visualiser une série temporelle pour analyser les ventes d’un produit sur une année. Vous pouvez créer un graphique qui non seulement montre l’évolution des ventes, mais aussi permettant à l’utilisateur de zoomer sur des périodes spécifiques.


import plotly.express as px
import pandas as pd

# Chargement des données
data = pd.read_csv('sales_data.csv')

# Création du graphique interactif
fig = px.line(data, x='date', y='sales', title='Ventes Mensuelles')
fig.show()

Ce simple code charge un fichier CSV contenant les données de vente et génère un graphique linéaire. Cette visualisation interactive vous permet de non seulement observer la tendance générale mais aussi d’interagir avec les données, en zoomant ou en filtrant. Les bénéfices ? Un apprentissage facilité, et lorsque c’est le besoin d’optimiser des stratégies commerciales, l’impact est colossal.

Pour explorer davantage les possibilités offertes par Plotly, je vous invite à consulter ce cours pratique. Vous verrez que lorsque l’interaction entre les utilisateurs et les données devient fluide, le potentiel d’analyse explose à tous les niveaux.

Comment le feature engineering booste la performance de vos modèles

Le feature engineering, c’est l’art de transformer des variables brutes en informations précieuses qui boostent la performance de vos modèles. En gros, vous allez créer et transformer des variables pour mieux informer ces dernières. Ça ressemble un peu à de la cuisine : avec les bons ingrédients et un peu de finesse, vous préparez un plat délicieux (ou un modèle performant, selon votre point de vue !).

On commence par l’encodage des variables catégorielles. Imaginez que vous ayez une variable comme « couleur » avec des valeurs telles que « rouge », « vert » et « bleu ». Les modèles de machine learning ne comprennent pas ces mots ; ils ont besoin de chiffres. Ainsi, vous allez attribuer un code à chaque couleur. Par exemple :


import pandas as pd

data = {'Couleur': ['rouge', 'vert', 'bleu']}
df = pd.DataFrame(data)
df['Couleur_Code'] = pd.factorize(df['Couleur'])[0]
print(df)

Ensuite vient la gestion des données manquantes. C’est une des tâches les plus intellectuelles, car il faut décider : on les ignore ? On les remplace par des valeurs ? La stratégie dépend de votre dataset, et chaque choix peut influencer vos résultats.

On aborde alors la réduction dimensionnelle, souvent réalisée avec la PCA (Analyse en Composantes Principales). Avec un grand nombre de variables, votre modèle peut devenir confus. La PCA vous aide à réduire le tout à quelques variables essentielles. Voici un exemple d’implémentation en Python :


from sklearn.decomposition import PCA
from sklearn.preprocessing import StandardScaler

# Imaginons que df soit votre DataFrame
X = df.drop('target', axis=1)
X_scaled = StandardScaler().fit_transform(X)

pca = PCA(n_components=2)
principal_components = pca.fit_transform(X_scaled)

Enfin, la création d’interactions entre variables est cruciale. Parfois, l’effet d’une variable n’est pas aussi puissant seule ; ensemble, elles peuvent produire un impact considérable. Mais attention, sur cette route, le sur-apprentissage et la fuite de données guettent. Il faut garder à l’esprit que plus vous complexifiez votre modèle, plus il risque de se tromper sur de nouveaux jeux de données.

Le feature engineering, bien maîtrisé, fait vraiment la différence entre un projet de data science « brut » et un projet « efficace ». À vos claviers pour transformer ces données en or !

Comment déployer un modèle machine learning simple avec Streamlit

Déployer un modèle de machine learning, c’est comme passer de l’épure théorique à un outil concret qui fait bouger les choses. Au-delà de l’exploration des données, c’est l’étape où votre modèle devient interactif, capable de répondre à des requêtes en temps réel. L’outil Streamlit est parfait pour ça : il simplifie considérablement le processus, permettant à tout débutant de mettre ses créations sous les projecteurs.

Pour commencer, chargez votre modèle déjà entraîné. La plupart des frameworks de ML, comme scikit-learn ou TensorFlow, fournissent des moyens simples pour cela. Ensuite, il s’agit de construire une interface utilisateur. Pensez à des éléments basiques comme un champ d’entrée pour les données et un bouton pour lancer la prédiction. Vous pouvez même coder cela en quelques lignes !

Voici un exemple de code pour créer cette interface :


import streamlit as st
import joblib

# Charger le modèle
model = joblib.load('mon_modele.pkl')

# Créer l'interface utilisateur
st.title('Prédicteur de prix de voiture')
input_data = st.text_input('Entrez les caractéristiques de la voiture:')
if st.button('Prédire'):
    prediction = model.predict([input_data])
    st.write(f'Le prix prédit est: {prediction[0]}')

Une fois que vous avez votre interface et que vos prédictions s’affichent, n’oubliez pas d’intégrer des visualisations. C’est là où Streamlit brille : vous pouvez facilement ajouter des graphiques pour expliquer vos résultats. Pourquoi ne pas montrer l’importance des caractéristiques ou la distribution des erreurs de prédiction avec Plotly, par exemple ?

Maintenant, parlons de quelques bonnes pratiques à garder à l’esprit. D’abord, il est essentiel de séparer vos données brutes et nettoyées dans votre application. Cela permettra non seulement de maintenir l’ordre, mais aussi d’éliminer les risques de confusion. Ensuite, ne négligez pas la gestion des dépendances — assurez-vous que toutes les librairies nécessaires soient installées et accessibles.

Enfin, il est toujours bon de déployer d’abord localement avant de penser au cloud. Vous pourrez ainsi tester votre application dans un environnement contrôlé, identifier et corriger les problèmes. En suivant cette approche, vous vous assurez que tout fonctionne bien avant de l’exposer au grand public.

En somme, prendre le temps d’expérimenter cette phase de déploiement pourrait bien être la clé pour compléter votre cycle de data science. C’est là que théorie et pratique se rencontrent, et où vos capacités prennent vie. Ne sous-estimez jamais ce moment; il est souvent le plus satisfaisant du processus.

Prêt à appliquer ces projets pour maîtriser la data science pas à pas ?

Ces 5 projets fun balisent le chemin complet pour qu’un débutant passe de données brutes à un outil ML exploitable. Chaque étape est cruciale : nettoyer, explorer, visualiser, améliorer les variables, puis déployer. En pratiquant ces cas, vous développez les réflexes indispensables pour avancer rapidement et efficacement en data science. Pas de secret : la théorie s’assimile véritablement quand on met la main à la pâte. Lancez-vous, testez, itérez, et vous gagnerez en autonomie et en confiance face aux vrais défis.

FAQ

Qu’est-ce qui distingue la data science du simple machine learning ?

La data science englobe la collecte, le nettoyage, l’analyse, la visualisation et l’interprétation des données, tandis que le machine learning est une étape spécifique consacrée à la construction de modèles prédictifs à partir des données préparées.

Pourquoi est-il essentiel de bien nettoyer ses données avant toute analyse ?

Des données mal nettoyées induisent des erreurs, des biais et des analyses non fiables. Un nettoyage rigoureux, comme avec la méthode CLEAN, permet d’identifier les problèmes solvables, de standardiser les valeurs et de garantir la fiabilité des résultats.

Quels outils recommandez-vous pour débuter l’exploration et la visualisation des données ?

Python avec les bibliothèques Pandas pour la manipulation des données et Seaborn ou Plotly pour la visualisation est une combinaison puissante et accessible pour explorer les données et créer des graphiques interactifs efficaces.

Comment éviter de surcharger un modèle lors du feature engineering ?

Il faut éviter l’excès de variables redondantes ou corrélées, prévenir la fuite de données entre train et test, et tester régulièrement la performance pour ne pas introduire de sur-apprentissage ou d’artifices inutiles.

Est-il compliqué de déployer un modèle machine learning accessible aux débutants ?

Avec des outils modernes comme Streamlit, le déploiement peut être simple et rapide, même pour les débutants. Il suffit d’un modèle entraîné, d’une interface minimale et de quelques lignes de code pour proposer un outil interactif de prédiction.

 

 

A propos de l’auteur

Je suis Franck Scandolera, expert en data engineering et analytics, formateur et consultant indépendant depuis plus de dix ans. Basé à Brive‑la‑Gaillarde, j’accompagne des professionnels en France, Suisse et Belgique à maîtriser la collecte, l’analyse et l’automatisation des données, avec un focus sur des solutions robustes et conformes. Ma passion : rendre la donnée compréhensible et utile, du tracking à la modélisation en IA, avec une pédagogie pragmatique. J’aide les équipes à transformer leurs projets data en succès concrets grâce à des méthodes éprouvées et une vision métier claire.

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