Quels projets RAG pour débuter et innover facilement ?

Les projets Retrieval-Augmented Generation (RAG) pour débutants ne se limitent pas à la recherche vectorielle basique. Découvrez 5 projets concrets et innovants pour comprendre et exploiter la puissance des RAG, même sans expérience préalable, en local ou dans le cloud.

3 principaux points à retenir.

  • RAG dépasse la simple recherche vectorielle : exploitez du contenu multimodal, graphiques et raisonnement multi-étapes.
  • Projets adaptés aux débutants : du local avec Llama2 et ObjectBox au cloud avec Neo4j et agents intelligents.
  • Approche pratique : guidez-vous étape par étape pour concevoir vos propres applications RAG efficaces et personnalisées.

Qu’est-ce qu’un projet RAG accessible pour un débutant ?

Imaginez-vous plongé dans le monde fascinant de l’intelligence artificielle, où la génération de texte et la recherche d’information se rejoignent pour donner naissance à un projet RAG. Bon, mais qu’est-ce qu’un projet RAG accessible pour un débutant, exactement ? C’est simple : c’est un pont entre un modèle de langage et un système de recherche d’informations, rendant les réponses encore plus pertinentes. C’est comme avoir un super assistant qui peut chercher dans des volumes de documents pour vous donner l’information précise que vous cherchez.

Pour plonger dans ce monde sans se noyer, commencez par un projet simple avec un modèle open-source comme Llama2. Le bon plan ? Le faire fonctionner localement avec des documents PDF. Mais comment s’y prendre ? Suivez ces étapes :

  • Charger et segmenter des documents : Utilisez des bibliothèques comme PyPDF2 ou pdfplumber pour ouvrir vos PDF. Voici un petit exemple de code pour charger un PDF :
import PyPDF2

with open('document.pdf', 'rb') as fichier:
    lecteur = PyPDF2.PdfReader(fichier)
    contenu = ""
    for page in lecteur.pages:
        contenu += page.extract_text()
  • Créer des embeddings : Une fois que vous avez le texte, il faut le transformer en embeddings, qui sont des représentations numériques. Utilisez des bibliothèques comme SentenceTransformers :
from sentence_transformers import SentenceTransformer

modele = SentenceTransformer('all-MiniLM-L6-v2')
embeddings = modele.encode(contenu, convert_to_tensor=True)
  • Stocker ces embeddings : Utilisez une base vectorielle comme FAISS ou Pinecone pour sauvegarder vos embeddings.
  • Configurer une chaîne de récupération et de génération : Avec LangChain, vous pouvez facilement interagir avec votre modèle et récupérer des informations pertinentes. Faites le lien entre votre base de données et votre modèle de langage.

En utilisant ces étapes, vous êtes paré pour créer un projet RAG qui non seulement fonctionne mais qui impressionnera vos amis et collègues. Et si vous voulez des détails supplémentaires sur la façon de le mettre en œuvre, jetez un œil à cette ressource qui démontre un walkthrough de code.

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Comment intégrer du multimodal dans un projet RAG débutant ?

Dans un monde où l’écrit ne suffit plus, intégrer des contenus multimodaux devient essentiel, surtout dans un projet RAG (Retrieve and Generate). Alors, comment faire pour extraire, convertir et intégrer des données variées comme des textes, images, ou tableaux depuis un PDF ? Imaginez que vous travaillez sur un rapport d’analyse sectorielle : il vous faut non seulement les données du texte, mais aussi des graphiques et des tableaux pour apporter de la profondeur. Fastoche, non ? Pas tout à fait ! Voyons les bases.

Tout commence par l’extraction. Pour cela, des outils comme Unstructured peuvent faire des merveilles. Cet outil permet de retirer facilement des données d’un PDF. Une fois extrait, il s’agit de transformer ces éléments pour qu’ils soient exploitables. Par exemple, vous pouvez convertir un tableau en données structurées sous forme de liste ou de dictionnaire. Voici un petit extrait de code qui illustre comment on peut extraire un tableau à partir d’un PDF :


import pandas as pd
from unstructured.documents import Document
from unstructured.partition.pdf import partition_pdf

# Extraire les éléments du PDF
elements = partition_pdf("rapport.pdf")
data = pd.DataFrame([element.to_dict() for element in elements if isinstance(element, Table)])

Une fois que vous avez ces données prêtes, il s’agit de les fusionner dans un prompt unifié. Par exemple, pour interroger un LLM multimodal comme GPT-4, vous pourriez avoir un prompt premium qui demande : « Sur la base des données et des graphiques que j’ai extraits, qu’est-ce que cela indique sur les tendances du marché ? » Cela peut sembler simple, mais la magie opère dans la légèreté et la fluidité du dialogue entre différents types de données.

Amener du multimodal dans un projet RAG enrichit la compréhension. Cela permet de maîtriser une complexité qui sinon serait indigeste, notamment pour des sujets pointus. En intégrant différentes sources dans une seule question, vous multipliez vos chances d’obtenir une réponse contextuelle et nuancée. Cette approche rappelle ce que disait Albert Einstein : « La simplicité est la sophistication suprême. » En effet, moins de complexité rime souvent avec plus d’efficacité.

Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous encourage à consulter cet excellent guide sur les systèmes RAG multimodaux. Allez, n’hésitez pas à plonger dans le multimodal, vous ne pourrez qu’en sortir gagnant !

Peut-on faire un RAG entièrement local et sécurisé ?

Oui, un RAG (Retrieval Augmented Generation) peut s’exécuter intégralement sur votre machine sans avoir besoin de cloud. Cela répond non seulement à des enjeux de confidentialité, mais également à la gestion des coûts liés aux API. Alors, comment faire cela ? C’est simple. Commençons par stocker nos données et embeddings localement en utilisant ObjectBox, une base de données ultra-optimisée qui fonctionne comme un charmant petit réfrigérateur pour vos données. C’est parfait pour les modèles de LangChain, qui vont faire le gros du boulot de recherche et de génération.

Pour faire tourner un modèle en local, prenons Llama2 comme exemple. Avec l’outil Ollama, vous aurez un environnement de travail pratique. Voici une configuration technique basique :

ollama run llama2

Cela lancera le modèle sur votre machine. Pour créer votre base vectorielle, vous pouvez combiner ObjectBox avec LangChain. Voici une séquence basique d’initialisation :


from langchain.embeddings import OpenAIEmbeddings
from objectbox import ObjectBox

# Initialisation ObjectBox
objectbox = ObjectBox()

# Initialiser les embeddings
embeddings = OpenAIEmbeddings()

Pour répondre aux questions efficacement, vous devez également interroger votre base de données d’embeddings. LangChain excelle dans cette tâche, mais il ne faut pas oublier de sécuriser l’accès à votre base locale. Utilisez des pare-feux, cryptez vos données au repos, assurez-vous que tout est mis à jour régulièrement pour éviter les failles de sécurité.

Pensez aussi à la maintenance. L’exécution d’un RAG local demande du suivi. Il est essentiel de vérifier régulièrement les performances du système et de mettre à jour vos modèles. Si vous cherchez à approfondir vos connaissances sur ce sujet, un bon point de départ est ce fil de discussion.

En somme, le RAG local et sécurisé est non seulement possible, mais aussi accessible. Avec quelques outils et un peu de patience, vous pouvez créer un environnement puissant et autonome.

Comment utiliser une base graphe dans RAG pour enrichir la recherche ?

Parlons de l’utilisation d’une base de données graphe, comme Neo4j, dans le cadre de RAG (Retrieval-Augmented Generation). Pourquoi une base de données graphe ? Pour résumer en une phrase : les données ne sont pas isolées, elles interagissent. Imaginez un monde où chaque information est reliée à une autre par des relations. C’est ici qu’un graphe devient un atout majeur.

Pour commencer, l’importation de vos documents dans Neo4j se fait sous forme de nœuds et de relations. Un nœud pourrait être un document ou une idée, tandis qu’une relation pourrait représenter une connexion ou une similarité entre ces nœuds. Pour illustrer, disons que vous importez des articles scientifiques. Chaque article devient un nœud, et les références entre eux constituent les relations. Cela donne un aperçu des connexions pertinentes entre les idées.

Lorsque les documents sont dans le graphe, vous pouvez interroger ces données via des requêtes Cypher, intégrées à LangChain. Avec Cypher, vous pouvez poser des questions complexes qui exploitent les relations contextuelles. Prenons un exemple concret :


MATCH (a:Article)-[:REFERENCED_BY]->(b:Article)
WHERE a.title = "Titre de l'article A"
RETURN b.title, b.year

Cette requête retourne tous les articles référencés par « Titre de l’article A ». Cela vous permet d’exploiter les relations d’une manière qui dépasse un simple accès vectoriel.

La magie des bases de données graphes réside dans leur capacité à naviguer dans des relations complexes, offrant un accès à l’information d’une manière qui est souvent inaccessible à un modèle pur vectoriel. En effet, un modèle vectoriel peut vous suggérer des documents similaires, mais il n’exploite pas la richesse des relations entre les données.

Voici un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients :

AvantagesInconvénients
Navigation intuitive grâce aux relationsComplexité d’apprentissage pour les nouveaux utilisateurs
Résultats contextuels plus richesPerformance potentiellement inférieure pour de très grands ensembles de données
Idéal pour les analyses relationnelles avancéesCoût de maintenance et d’infrastructure

Le potentiel est immense. En utilisant Neo4j, vous ne gagnez pas seulement en efficacité, mais vous ouvrez la porte à des réponses enrichies lors de vos recherches. Si vous souhaitez explorer davantage, jetez un œil à cet article sur la construction d’une base de connaissances avec RAG pour plonger plus profondément dans le sujet.

Qu’est-ce que l’Agentic RAG et pourquoi l’adopter ?

L’Agentic RAG, c’est un peu le super-héros des systèmes de gestion de l’information ! Il embarque avec lui non seulement un raisonnement plus sophistiqué, mais aussi des outils intégrés, comme des calculatrices et des APIs, pour mener à bien des tâches complexes. Imaginez un assistant qui ne se contente pas de répondre à une question basique, mais qui va plus loin : il décompose en plusieurs étapes les requêtes des utilisateurs afin d’en tirer une analyse fine. On n’est plus dans le passif, on entre dans le monde de l’agent proactif !

Pour mieux comprendre ce concept, prenons l’exemple de Llama-Index. Ce framework permet de router intelligemment les questions vers les réponses appropriées, d’appeler des fonctions et de gérer des requêtes multi-étapes. Par exemple, si l’on souhaite d’abord résumer une série de documents avant d’analyser un point spécifique, Llama-Index saura traiter cette tâche avec une fluidité déconcertante.

Imaginons un cas d’usage simple : vous avez besoin d’informations sur le développement durable à partir de plusieurs articles de recherche. Avec Llama-Index, votre agent pourrait d’abord passer par une phase de résumé, présentant les idées principales, suivie d’une demande d’analyse détaillée sur les implications de ces idées pour l’industrie. Ainsi, le dialogue avec l’agent devient véritablement enrichissant et interactif, transformant la simple recherche d’information en une véritable conversation intellectuelle.

Voyons rapidement un exemple de code minimal qui pourrait illustrer comment un agent capable d’interroger plusieurs documents simultanément pourrait fonctionner :


class Agent:
    def __init__(self, documents):
        self.documents = documents
        
    def query_documents(self, query):
        summaries = []
        for doc in self.documents:
            summaries.append(self.summarize(doc))
        return self.analyze(summaries, query)

    def summarize(self, document):
        # Code pour résumer le document
        pass

    def analyze(self, summaries, query):
        # Code pour analyser les résumés en fonction de la requête
        pass

documents = ["doc1", "doc2", "doc3"]
agent = Agent(documents)
result = agent.query_documents("Quelles sont les tendances en développement durable ?")
print(result)

Avec ce type de configuration avancée, on passe d’un assistant qui écoute et répond à un raisonneur qui engage réellement l’utilisateur dans un échange stratégique. Cela révolutionne la manière dont nous interagissons avec l’information. Si vous voulez en savoir plus sur la façon dont l’Agentic RAG peut transformer votre manière de travailler, jetez un œil à cette ressource.

Quel projet RAG allez-vous lancer pour repousser vos limites ?

Les projets RAG accessibles aux débutants démontrent que sortir du cadre strict de la recherche vectorielle basique est non seulement possible, mais enrichissant. Que vous préfériez une solution locale sécurisée, un assistant multimodal, un moteur graphique ou un agent intelligent, chaque approche offre des clés pour bâtir des systèmes plus précis et interactifs. En testant ces méthodes, vous développez une compréhension fine de l’écosystème RAG, indispensable pour innover dans vos applications IA. Saisissez l’opportunité de concrétiser vos idées et de faire de la donnée un véritable levier d’intelligence opérationnelle.

FAQ

Qu’est-ce que Retrieval-Augmented Generation (RAG) ?

RAG est une méthode qui combine un modèle de langage avec un mécanisme de recherche d’informations (retrieval). Cela permet à l’IA d’appuyer ses réponses sur des documents spécifiques, améliorant ainsi la précision et la contextualisation par rapport à une génération basée uniquement sur le modèle.

Quels avantages offre un projet RAG local ?

Un projet RAG local garantit la confidentialité totale des données, évite les coûts liés aux API cloud, et offre une exécution rapide sans dépendance internet. Idéal pour les secteurs sensibles et les débutants souhaitant maîtriser leur infrastructure complète.

Comment le multimodal améliore-t-il les performances RAG ?

Le multimodal permet d’intégrer des images, des tableaux et du texte dans le processus de recherche et de génération. Cela enrichit le contexte et la compréhension, rendant les réponses plus précises et adaptées aux contenus riches et complexes, comme les rapports ou documents techniques.

Qu’est-ce qu’un Agentic RAG ?

Un Agentic RAG ajoute des capacités de raisonnement multi-étapes et l’utilisation d’outils externes (calculatrices, API) pour accomplir des tâches complexes. Il peut décomposer et analyser des questions en plusieurs sous-tâches, offrant un assistant beaucoup plus intelligent et autonome.

Par où commencer pour un débutant souhaitant un projet RAG ?

Pour un débutant, il est recommandé de commencer par un projet simple utilisant un modèle open-source en local, avec des documents PDF textuels, en construisant une chaîne retrieval simple via LangChain. Cela pose les bases techniques avant d’explorer les options avancées comme le multimodal ou l’agentic.

 

 

A propos de l’auteur

Franck Scandolera, responsable de l’agence webAnalyste et formateur indépendant basé en France, accompagne depuis plus de dix ans les professionnels dans la maîtrise de la donnée, du traitement analytics au déploiement de solutions IA. Expert reconnu en automatisation no-code et en RAG notamment avec LangChain et bases vectorielles, il met à profit son expérience en data engineering et IA générative pour concevoir des formations et des solutions sur mesure, alliant pragmatisme technique et respect strict des contraintes métier et réglementaires.

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